Sandrine Ponnel
Série d’anthologies féministes, Roar attire de nombreux regards avec ses célèbres actrices qui s’amusent manifestement à devenir bizarres.
La série télévisée Roar : une orientation essentiellement féministe
La série télévisée Roar fait fort avec tous les grands noms qui y sont associés. Elle met en scène des stars connues comme Issa Rae, Nicole Kidman et Betty Gilpin au cours de ses huit épisodes. Même si tous les épisodes ne vous accrochent pas, la série aborde des sujets féministes importants. Qu’il s’agisse de la difficulté pour les femmes de concilier maternité et carrière ou de l’impact psychologique des relations violentes, Roar a fait le tour de “ce que ça signifie d’être une femme aujourd’hui”.
Les épisodes se déroulent sur un ton ironique, presque ludique. Certains d’entre eux sont également empreints d’un sentiment de malheur et d’effroi imminent. Mais malgré cela, aucun d’entre eux ne donne l’impression que la série fait la leçon à son public. Et même lorsque la série semble ne pas être sûre de ce qu’elle veut dire, elle n’est jamais ennuyeuse.
Avec les titres de ses épisodes comme « La femme qui a disparu », avec Issa Rae au premier plan, cette histoire passionnante vous laissera intrigué et désireux d’en savoir plus. Les épisodes tout aussi originaux comme « La femme nourrie par un canard », « La femme qui a résolu son propre meurtre », « La femme qui a rendu son mari », etc. vous montrent que Roar traite essentiellement de la condition féminine.
Through this genre-spanning anthology series, the creators of #Roar effectively brought to life eight thought-provoking stories.
Tap in to learn more about four of the show’s genre-bending episodes. pic.twitter.com/f6OdxtufSB
— Apple TV+ (@AppleTVPlus) April 22, 2022
La série télévisée Roar : une série atypique
Que vous soyez fan de Roar dans son intégralité ou que vous n’appréciiez qu’une poignée d’épisodes, il est indéniable que cette série d’anthologie est l’un des ajouts les plus importants d’Apple TV+. Comme il s’agit d’une anthologie, la qualité de « Roar » varie selon les épisodes. Toutefois, le point commun est que les histoires commencent de manière captivante. Elles proposent des éléments fantaisistes et farfelus au public. Ensuite, elles hésitent sur la manière de se terminer, se terminant souvent par un gémissement plutôt que par une explosion.
Le premier épisode, « La femme qui a disparu », met en scène Rae dans le rôle d’une femme qui a écrit des mémoires à succès qui sont devenus un incontournable des clubs de lecture. Elle s’est envolée pour Hollywood afin d’assister à des réunions sur la possibilité d’adapter son livre en film. Au fur et à mesure que son histoire se déroule et qu’elle montre son expérience en tant que femme noire à Hollywood, parlant à un groupe d’hommes blancs, l’épisode prend une tournure de science-fiction et devient de plus en plus surréaliste.
